La dyslexie ne définit pas une personne. Elle fait partie intégrante de son expérience. Bien plus que ça, elle s’avère être une force exceptionnelle lorsqu’elle est apprivoisée avec cœur. Voici deux artistes dyslexiques qui ont su écrire des mots et dessiner des traits pour que leurs maux soient transformés en attraits qui prennent sens et donnent vie.

Deux témoignages Dys-cret et inspirants !

Confession d’une Dyslexique (tomes I & II)

« Attends, attends ! Tu es en train de me dire que tu es dyslexique et que t’as pris Lettres ? T’es un peu suicidaire, non ? Ben non, Parce que malgré ça, ce que j’aime le plus, c’est les mots, la littérature, je rêverais d’être écrivain ».

Amanda Oriol ne compte même plus le nombre de fois qu’elle a entendu ces remarques. De l’école, au gymnase, puis à l’Université, les commentaires ne lui ont jamais laissé de répits. Car on l’a diagnostiquée dyslexique sur les bancs primaires. Et que ce handicap, qui lui fait avoir une relation différente de la normale avec les mots, ne se guérit pas. Pourtant, elle n’a jamais cessé de se battre. Depuis toujours, elle avait un rêve. Sa REVANCHE, comme elle aime le dire, se trouve aujourd’hui entre ses mains : deux ouvrages qui mettent des mots sur ses maux.

Au cœur de ces ouvrages, nous découvrons une histoire de triomphe contre l’adversité où Amanda nous raconte comment elle a surmonté les obstacles que la dyslexie a mis sur son chemin pour réaliser ses rêves et atteindre ses objectifs. Son voyage, marqué par la ténacité et la résilience, est une source d’inspiration extraordinaire. (lire aussi article).

Amanda Oriol est née le 19 juillet 1993 à Lausanne (Suisse). Diagnostiquée dyslexique dès l’école primaire, elle a fait preuve d’une grande volonté pour obtenir sa maturité. Puis, parce qu’elle adore la littérature, elle s’est inscrite en lettres et a obtenu son bachelor (histoire de l’art) en 2016. Aujourd’hui, elle suit des études dans le domaine de la santé pour devenir ergothérapeute. Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est le livre qui l’a aidée à traverser les moments difficiles. Elle écrit depuis l’âge de 13 ans, pour canaliser ses émotions et son imagination, parfois débordante.

Moi, Dyslexique : la nouvelle BD de Christopher Boyd

 Les bandes dessinées ont un pouvoir unique de sensibilisation et d’éducation, et Moi Dyslexique, Comment j’ai appris à vivre avec mes troubles Dys de Christopher Boyd ne fait pas exception. Sa nouvelle BD nous emmène dans le monde complexe de la dyslexie, offrant un regard franc et poignant sur les défis et les triomphes à vivre avec ce trouble de l’apprentissage.

 

Comment savoir si mon enfant est dyslexique ou dysorthographique ? Quelles seront les conséquences de ces troubles d’apprentissage sur ses résultats scolaires ? sur son avenir ? Comment l’aider à progresser ? Ces questionnements, fréquemment soulevés, Christopher Boyd les a vécus dès l’enfance. Très vite, ses parents ont compris que quelque chose clochait dans sa scolarité et qui rejaillissait sur sa vie personnelle. L’auteur témoigne de son propre parcours, en utilisant le dessin, la passion qui lui a permis de surmonter ses obstacles.

Cette BD montre ce que vit une personne dyslexique et son combat pour se faire accepter dans un monde parfois trop rigide. Cette histoire a pour but de faire découvrir l’univers des Dys aux enfants et aux adultes, porteurs ou non de ces troubles. Elle montre ce que les Dys vivent de l’intérieur, à travers des images métaphoriques et poétiques, tout en donnant la possibilité aux lecteurs de mieux saisir les problèmes auxquels ils sont confrontés.

Christopher BOYD est un jeune auteur belge. Bédéaste autodidacte, il s’est donné comme mission de partager son histoire. Celle d’un écolier diagnostiqué multi dys et qui doit apprendre à vivre avec cette étiquette constamment collée sur le front.